Hypnotisé par une réalité accaparante, je paralyse dans la contemplation d’un apogée relationnel. Mes hémisphères surchauffent dans l’impuissance du moment. Les signes de capitulation transcendent dans une énergie dérangeante.

L’exposition de blessures ancestrales ouvre un portail temporel. Une vague d’historique se dirige vers le front pour revitaliser les souffrances oubliées. C’est le passé au présent d’une personne en détresse. La douleur profonde de l’incompréhension.

La certitude du moment fait de l’ombre au questionnement et une réaction atomique enchaîne une cascade de pensées défensives. Hors de contrôle, hors de tout doute, la justification de la conviction suscite la foudre des entités sereines.

Le centre se concentre. Tout autour de ce cercle imparfait profane la perception du milieu. C’est le centrifuge en pleine dysfonction. C’est le dommage cognitif d’une exposition prolongée à la flagellation. Corps de mortel qui s’abonde dans le mirage d’une idéalisation impossible. Dans un univers d’insatisfaction accumulé, accompagne l’ignorance de l’origine.

C’est le rêve du chaos prisonnier d’une réaction incomprise. À l’aube d’un nouveau jour, vient l’espoir naïf qu’hier n’est plus. Le cérébral est submergé dans l’absorption d’une réalité pour noyer les antécédents.

Je suis tsunami. Catastrophe naturelle qui déborde sur les autres. Une marée de souvenirs qui refait surface dans un jet violent et incontrôlé. C’est l’intensité qui s’extériorise d’une manière désorganisée. Je déborde fallacieusement tel un ignare déconcerté.

Il s’agit d’une incongruence atypique, mais normalisée. Une incohérence devenue cohérente. La peur de la honte qui triomphe sur la radiation positive de la connaissance. L’ampleur du volume en vain qui l’emporte sur la richesse d’une masse importante.

L’exploration graduelle des sensations qui fermente l’esprit. La curiosité limbique pallie la croissance évolutive de l’absolu personnelle. L’acquisition de soi dans un contexte interrogatoire est intrinsèquement en corrélation avec la candeur d’un désir approfondie.

La stoïcité d’une paralysie générale accompagne l’insensibilité émotive. L’amélioration du discernement de soi évoque la transparence sans filtration erronée de l’humanisation.

Dans un environnement ou l’humain ne comprend plus ses propres réactions, il ne comprend pas ce qu’il s’impose et ce qu’il impose aux autres. Un humain tourmenté, est un humain profondément blessé et triste.

Quand on a la prétention de se connaître, on se sécurise dans une version de soi. Quand on se remet en question, on se laisse la chance de se découvrir réellement. Mettre l’emphase sur l’inconnu est difficile. Il faut accepter l’insécurité du moment pour un épanouissement futur.

Évoluons.

Photo par Andre Furtado sur Pexels

Un texte de Francis Fleurant