Depuis aussi loin que tu te souviens, on te demande ce que tu veux faire dans la vie. T’as toujours su ce que tu voulais sans trop l’imaginer ni comment l’avoir. Le temps passa et la destination finale approcha.
C’est avec plusieurs scénarios que t’entrepris la vie dont t’avais envie de vivre. Plus le temps avança, plus tu avançais. Tu marchais sur ce chemin croyant qu’il était linéaire et constant. Au fur et à mesure, tu te rendais compte, sans trop t’en rendre compte, que le chemin changeais de direction. Tu as eu des opportunités et des obstacles qui ont changé le cours de ta vie. Sans trop t’en rendre compte, t’as géré ces changements.
Un jour, tu es arrivé dans une impasse. Il n’y avait plus de route. Rien. Aucun obstacle et aucune opportunité. Tu t’es finalement arrêté. T’as arrêté de marcher, de courir et t’as commencé à penser.
Est-ce la fin du chemin? Suis-je arrivé à destination? Déjà? Est-ce que je devrais simplement m’asseoir et profiter du reste de ma vie? Après tout, je pourrais faire un peu d’aménagement paysager et faire de cette impasse la plus belle de toutes.
C’est en te posant ces questions que tu as réalisé 2 choses. La première est que ta vie est loin d’être comme tu l’avais imaginé plus jeune. La deuxième est que tu continuais à avancer sur le chemin de ta vie sans même t’en rendre compte.
T’as compris, ce jour-là, qu’il n’y a pas de mal à s’arrêter pour admirer le paysage. Ce que tu as fait. T’étais essoufflé, t’avais besoin de te reposer et de prendre du temps pour toi. Au début, tu avais du mal à accepter le chemin que ta vie avait pris jusqu’à présent. Avec l’impuissance de pouvoir revenir sur le passé, tu t’es demandé à quoi bon essayer de prévoir sa vie si de toute façon, elle finit par prendre la tangente qu’elle veut.
Plus tu récupérais, plus tu réalisais toutes les épreuves que t’as traversées en oubliant de prendre le temps de vivre. Un peu comme si t’as essayé de retenir ton souffle durant toutes ces années pour passer à travers ce chemin que tu traçais pour pouvoir en <<profiter>> une fois rendu à la ligne d’arrivée. Tser, cette ligne d’arrivée qui te dit que t’es finalement arrivé à destination. Cette ligne qui te dit : <<bravo, tu viens de frapper un mur>>.
T’avais besoin de modifier cette route linéaire qui était en direction de l’épuisement total. Tu avais besoin de penser à toi et de ne pas essayer de prévoir à quoi ressemblera demain. Tu avais besoin de te rappeler d’où tu venais et où tu es rendu. T’avais besoin de profiter de la vie.
C’est bien de s’imaginer dans le futur, de se faire des scénarios et d’avoir de l’ambition, mais il ne faut pas oublier d’en profiter au maximum également. Poursuivre un but sans avoir du plaisir à le poursuivre est épuisant.
Prenez le temps de profiter de votre chemin, car lorsque vous serez rendu à la destination finale, vous vous souviendrez uniquement du chemin et rien d’autre.
Francis Fleurant
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Contre-Versés contient des articles prônant l'ouverture d'esprit et la liberté, la vraie. Bienvenue dans un monde nourrit par la compréhension et qui ne porte aucune attention aux jugements de l'humain qui s'est perdu avec le temps.
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